MONTAIGNE
"De la solitude"
I
38
Les Essais
1595
http://www.bvh.univ-tours.fr/Consult/consult.asp?numfiche=862&offset=166&numtable=XULC_Montaigne_Essais1595&mode=3&ecran=0
mp4
webm
– rares sont de fait les hommes bons: ils sont à peine autant que les portes de Thèbes ou que les embouchures du Nil fertile –,
Juvénal, XIII, 26-27.
c’est la raison et la sagesse qui emportent les soucis, non un site surplombant la vaste étendue de la mer.
Horace, Épîtres, I, XI, 25-26.
et derrière le cavalier monte en selle le noir chagrin.
Horace, Odes, III, I, 40.
la flèche mortelle est enfoncée dans le flanc.
Virgile, Énéide, IV, 73.
Pourquoi changeons-nous pour des terres chauffées par un autre soleil? Celui qui s’exile se fuit-il lui-même?
Horace, Odes, II, XVI, 18-20.
J’ai déjà rompu mes chaînes, diras-tu: après maints efforts, le chien a défait le noeud, mais en fuyant, il traîne à son cou une bonne longueur de chaîne.
Perse, V, 158-160.
Et si notre cœur n’est pas purifié, quels combats, quels dangers ne devrons-nous pas affronter malgré nous? Combien de soucis douloureux tiraillent l’homme sans cesse agité
par des passions, et combien aussi de craintes? Et l’orgueil, la débauche, l’impudence combien de désastres n’entraînent-ils pas? Et la dissipation, et la paresse?
Lucrèce, V, 43-48.
Notre mal nous tient en l'âme: or elle ne se peut échapper à elle-même,
C'est Montaigne qui traduit
Horace, Épîtres, I, XIV, 13
qu’en ces lieux solitaires tu sois un monde pour toi-même.
Tibulle, IV, XIII, 12.
Comment! Un homme se mettrait dans l’esprit ou accueillerait quelque chose qui lui soit plus cher que lui-même?
Térence, Adelphes, I, I, 13.
Il est rare en effet que l’on s’en impose suffisamment à soi-même.
Quintilien, Institution oratoire, X, VIII, 24.
je loue des ressources sûres et modestes, quand la fortune me fait défaut, assez courageux au milieu des choses de peu de valeur.
Mais quand le hasard se trouve être meilleur et plus prospère, je dis que seuls sont sages et vivent heureux ceux dont on voit que la fortune se fonde sur des propriétés opulentes.
Horace, Épîtres, I, XV, 42-46.
Qu’ils tâchent de maîtriser les affaires, au lieu de s’y assujettir.
Horace, Épîtres, I, I, 19.
Les troupeaux broutent les champs et les cultures de Démocrite, tandis que, rapide et libéré du corps, son esprit vagabonde.
Horace, Épîtres, I, XII, 12-13.
En es-tu à ce point que savoir ce qui t’appartient n’est rien si quelqu’un d’autre ne sait que tu sais cela?
Perse, I, 26-27.
que chacun connaisse et suive sa propre voie.
Properce, II, XXV, 38.
flâner sans parler au bon air des forêts, en m’occupant de tout ce qui est digne d’un sage et d’un homme de bien.
Horace, Épîtres, I, XII, 12-13.
cueillons les plaisirs, le temps de la vie est nôtre; tu deviendras cendre, esprit, simple mot.
Perse, V, 151-152.
Alors, vieux bonhomme, tu amasses afin de repaître les oreilles des autres?
Perse, I, 22.
que se présentent à votre esprit des images nobles.
Cicéron, Tusculanes, II, XXII, 52
Laissons à part...
139
...que la société?
140
...la flèche mortelle est enfoncée...
141
...est à moi»
142
...désormais aimer ceci et cela,...
143
...modérément et libéralement.
144
Ils se proposent Dieu,...
145
Les gens plus sages peuvent...
146
...vous remettra en train;...
147